Lancement du programme Ben ni Bassigui à Sikasso
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Ben ni Bassigui un programme de 18 mois, financé par l’Instrument contribuant à la Stabilité et à la Paix (IcSP) de la Commission Européenne a été lancé le jeudi 31 mars. Mis œuvre par Mercy Corps, il vise à soutenir le renforcement de la résilience des communautés dans les zones à risque de l’ouest et du sud du Mali, notamment dans les régions de Sikasso et de Kayes. En parallèle avec le lancement officiel du programme s’est tenu de la restitution des résultats préliminaires de la cartographie des vulnérabilités et sources de résiliences des communautés.
L’atelier de lancement s’est déroulé de façon participative avec des présentations, des exposés-débats et des séances de questions-réponses. Parmi les autorités présentes : les représentants du maire, du gouverneur de la région et du conseil régional de Sikasso.
L’équipe de Mercy Corps a profité de l’occasion pour présenter l’organisation, rappeler ses objectifs spécifiques ainsi que les attentes liées aux composantes clés du programme. Lors de sa présentation, le chargé sénior du programme a donné plus de détails sur la durée, le bailleur, la zone couverte ou encore les mécanismes de redevabilité. De son côté, le représentant de l’UE a, dans son allocution, loué l’approche de Ben ni Bassigui, qui est une approche intégrée. Il a aussi rassuré les autorités de la détermination de l’UE à les soutenir tout en tirant les leçons pour les actions futures.
Par la suite, les échanges ont porté entre autres sur la notion de groupes vulnérables selon Mercy Corps, la conduite de l’étude de marché en vue de fournir des opportunités économiques aux participants, , la collaboration avec les autres ONG, la prise en compte du genre dans les interventions mais aussi le mécanisme de ciblage des zones d’intervention. En dehors de cela, plusieurs recommandations ont été formulées comme par exemple la tenue des activités du programme en langues locales.
La seconde phase de l'événement était dédiée aux résultats de l’étude sur les vulnérabilités à la violence et les sources de résilience (étude VRAI). Cette restitution a permis de faire ressortir des caractéristiques socio-démographiques des répondants ainsi que des chefs mais surtout les cheffes de ménages. Parmi les indicateurs évoqués figuraient entre autres l’accessibilité aux services sociaux de base, les valeurs et mode de vie ou encore l’attitude face à la violence. L’étude VRAI est allée encore plus en profondeur sur les questions radicalisme en cherchant à comprendre les rationnels psychologiques, idéologiques, économiques et politiques qui sous-tendent le phénomène.
À la suite de la présentation des résultats divers sujets, ont été abordées dans la séquence de question – réponse. Il s’agissait notamment de la composition de l’échantillon de l’étude, de l’implication des COFO dans la mise en œuvre des activités ou encore la notion d’inclusion à travers la diversification des langues et l’accès à la documentation.
La clôture de l’évènement a été marquée par des remerciements et des mots de reconnaissances de part et d’autre. Les autorités de Sikasso ont remercié l’ensemble des participants et particulièrement Mercy Corps pour son appui dans la région de Sikasso en garantissant encore une fois leur engagement dans la mise en œuvre du programme. De son côté, le directeur des programmes, représentant la directrice pays, a remercié les participants tout en réitérant le soutien de l’organisation envers les populations vulnérables de la région.
Ci-dessous la couverture de l'événement par l’ORTM.
“Nous remercions Mercy Corps et l’Union Européenne pour leur assistance auprès des populations de la région” — Moussa Diallo, Conseiller au gouvernorat de Sikasso .